Violence conjugale

La Politique d’intervention en matière de violence conjugale du Gouvernement du Québec « Prévenir, dépister, contrer la violence conjugale » adopte la définition de la violence contre les femmes telle que promulguée par l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 1993.

Elle définit la violence comme « une prise de contrôle dans le but de dominer » et utilise le terme de violence conjugale au lieu de familiale en plus de reconnaître l’existence de rapports de pouvoir au sein du couple. La violence conjugale est donc l’expression de l’inégalité entre les sexes autant dans la sphère privée que dans la sphère publique.

« La violence conjugale est un exercice abusif de pouvoir par lequel un individu en position de force cherche à contrôler une autre personne en utilisant des moyens de différents ordres afin de la maintenir dans un état d’infériorité ou de l’obliger à adopter des comportements conformes à ses désirs à lui. » (CRI-VIFF, 1995).

« La violence conjugale comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique. Elle ne résulte pas d’une perte de contrôle, mais constitue, au contraire, un moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle. Elle peut être vécue dans une relation maritale, extramaritale ou amoureuse, à tous les âges de la vie.» (Gouvernement du Québec, 1995)

La violence conjugale se manifeste sous plusieurs formes et elle occasionne de nombreuses conséquences pour les victimes. Elle est souvent insidieuse et les premiers signes peuvent être subtils et difficiles à déceler.

Cependant, lorsqu’il y a de la violence dans une relation amoureuse ou conjugale, les actes et/ou les paroles de violence se répètent et prennent la forme d’un cycle de violence. Il est important de demeurer alerte aux messages de nos proches et des gens de notre entourage afin d’être en mesure d’aider les femmes et les enfants victimes et/ou témoins de violence conjugale.