Besoin urgent d’aide pour appuyer le registre québécois des armes d’épaule !

armes

Face à cette mobilisation contre le registre, il revient aux citoyens ordinaires en faveur d’une société sécuritaire de même que les experts prévention et en sécurité publique (organisations policières, santé publique, groupes luttant contre la violence conjugale, association de prévention des suicides) de se faire entendre auprès des députés et sur l’arène publique pour défendre ce projet de loi. Nous vous demandons donc d’investir un peu de temps afin d’appuyer le projet de loi 64 – loi sur l’immatriculation des armes à feu.

Nombreux députés ont été nouvellement élus et ne connaissent que très peu les enjeux relatifs au contrôle des armes. 

Voici une liste d’actions potentielles, en ordre de priorité :

1.  Donnez votre appui au registre québécois des armes d’épaule en écrivant à votre député à travers la plateforme internet de Polysesouvient et prenez quelques minutes pour la partager dans vos réseaux. 

2.  Écrivez une lettre* aux 16 députés clés (ou, encore mieux, à l’ensemble des 125 députés**). Les députés les plus importants à contacter sont les suivants :        

* Vous trouverez une lettre-type (au besoin) au lien suivant 
** Nous pouvons envoyer un fichier Excel avec les coordonnées de tous les députés sur demande.

  3.   Écrivez une lettre ouverte aux médias ou diffusez un communiqué de presse.
Il s’agit de défendre le concept de l’enregistrement des armes, de votre perspective et/ou de répondre aux arguments des adversaires (contactez-nous afin de recevoir de la documentation complémentaire ou consulter ce document de PolySeSouvient qui répond aux principaux arguments de nos adversaires). Contactez-nous pour une liste des courriels de médias qui publient les lettres d’opinion. 

Aussi, n’hésitez pas à nous demander une lettre-type pour vous aider dans la rédaction de votre argumentaire si besoin

Dans vos textes, vous pouvez mentionner, entre autres : 

  •  L’enregistrement des armes mène à une plus grande responsabilisation des propriétaires, qui sont ainsi plus portés à en faire un usage responsable et sécuritaire
  •  Cette responsabilité comprend à la fois le respect des normes d’entreposage sécuritaire et de l’engagement de ne pas donner, prêter ou vendre des armes à des personnes non autorisées à en posséder.
  •  L’enregistrement aide la police à appliquer la loi et, dans le cadre de ses enquêtes, permet de retracer les propriétaires légaux des armes volées, trafiquées ou repérées sur le lieu d’un crime.
  • L’enregistrement des armes est analogue aux plaques d’immatriculation des voitures, qui augmentent la sécurité routière en permettant de lier chaque voiture (volée, accidentée ou impliquée dans un délit de fuite) à son propriétaire. Il s’agit de gros bon sens.
  • Grâce à l’enregistrement des armes, les services de police peuvent mieux identifier les circonstances qui ont mené à un mauvais usage, avant celui-ci (évaluation des risques), pendant celui-ci (interventions d’urgence) et suite à celui-ci (enquête menant à des accusations).
  • La possession d’armes à feu au Canada est un privilège qui entraîne un minimum de responsabilités. La population encourt des risques lorsque les contrôles ne sont pas adéquats et lorsque la loi n’est pas respectée.
  • Le coût de l’enregistrement tel que prévu par le projet de loi 64 sera gratuit et les pénalités sont d’ordres financières et non criminelles. Nous enregistrons toutes sortes d’objets (chiens, voitures, maisons, permis de chasse, etc.). Le fait de s’assurer que les forces de sécurité puissent savoir à qui appartient une arme d’épaule n’opprime pas les propriétaires d’armes. 

Crédits photo: Ici.radio-canada